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La Bazoche Gouet

La Bazoche Gouet

Blog pour connaître l'actualité de cette commune d'Eure et Loir située dans le Parc Naturel Régional du Perche

Publié le par Loïc Legrand
Publié dans : #Culture
EVENEMENT THEATRAL : VIES MINUSCULES DE PIERRE MICHON

Un projet regroupant plusieurs communes sur le territoire du Parc naturel du Perche a été mené par le Théâtre de l'Argile de Mainvilliers représenté par son metteur en scène Jean-Christophe Cochard. L'ensemble de l'œuvre de Pierre Michon "Vies Minuscules" vont être données sur les scènes de La Bazoche-Gouet, Saint Victor de Buthon, Nonvilliers Grandhoux, Saintigny et La Loupe. 

La première représentation aura lieu le samedi 17 septembre à 20h30 à la Salle des fêtes de La Bazoche Gouet. Ce spectacle rare vous sera présenté gratuitement grâce aux communes et communautés de communes accueillant les représentations mais également la DRAC Centre Val de Loire, Le département d'Eure et Loir, le Pact 2022 Centre Val de Loire et le Parc Naturel du Perche. 

"Vies Minuscules" est l'œuvre majeure de Pierre Michon. 

A La Bazoche Gouet, 2 vies seront données par les acteurs du Théâtre de l'Argile, celle d'André Dufourneau et celle d'André Peluchet. 

Quel est le sujet de "Vies Minuscule" ?

Le thème principal est le monde rural et les"petites gens" qui le compose. Nous vous permettons à travers le lien internet figurant en fin de cet article de visionner l'interview de Pierre Michon au sujet de ses Vies Minuscules.

"Huit vies. Huit noms, à peine écrits en titre des chapitres, déjà tombés en désuétude. Pierre Michon pénètre les vies de ses ancêtres, anodines, infimes, parcellaires : minuscules. Malgré ou à cause de l'insuffisance des existences, l'écrivain défriche, le temps de l'écriture, ces vains terrains vagues qu'envahissent à nouveau les mauvaises herbes de l'insipide dès la plume reposée. Nul apitoiement. De la dureté plutôt, si elle ne se mêlait à une indescriptible émotion. Compatissante ? Empathique plutôt car Michon ne saurait s'épargner lui-même. Pour dire l'insignifiance déchirante de ces destins, la langue, curieusement, est chatoyante, dense, le récit profus, riche en références : dérision ultime lancée par l'auteur, soubresaut révolté du dire défectueux, inachevé, impuissant comme le reste à retenir l'éphémère.

Même si "les petites gens" ne sont pas "plus réelles que les autres", selon l'exergue, elles détiennent pour Pierre Michon une vérité infaillible." (source Babelio)

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